Une plongée dans la vie de la « Reine de la nuit »…
Un spectacle musical entrainant !
Chanteuse, entrepreneuse, oiseau de nuit… la « reine de la nuit » habite notre imaginaire collectif depuis toujours. Pour ceux qui sont nés dans les années quatre-vingt, elle a toujours fait partie du paysage audiovisuel. Elle s’était invitée dans les foyers des Français par la petite lucarne présente dans chaque salon. Elle était la vieille dame aux cheveux rouges, au caractère bien trempé et au verbe haut, la bonne cliente des émissions de divertissement et de talk- show à la française.
On connaît moins sa vie, ses origines, ses amitiés et ses combats. Il existe un fossé entre le personnage public qu’elle s’était créé, le monstre médiatique connu de tous, et la femme qu’elle était.
Régine, jusqu’au bout de la nuit est une plongée dans la vie de cette pionnière à travers un spectacle musical entrainant !
Texte d’Héloïse Wagner et Alexis Sequera
Mise en scène Marion Motin, Héloïse Wagner, Alexis Sequera
Interprétation Héloïse Wagner, Céline Espérin, Matthias Van Khache, Accordéoniste en alternance Laurent Derache Dominique Emorine
Chorégraphie Marion MotinDirection musicale Reinhardt WagnerScénographie Alexis Sequera et Rémy AufortCostumes David Belugou Lumières Alexandre Varette Assistante mise en scène Joy Belmont, Kevin Pegorier
Atelier Théâtre Actuel, Matrioshka Production, Les Lucioles et RSC P
Avec le soutien de la Ville de Montigny-lès-Cormeilles
Photos © Frédérique Toulet
« L’envie est partie d’une émission radiophonique Radioscopie. Nous sommes en 1969 et Régine est l’invitée de Jacques Chancel. Pendant presque une heure, elle se raconte au micro de France Inter.
Je découvre une femme très différente du personnage qu’elle s’est créé, du monstre médiatique connu de tous. Elle n’a pas quarante ans mais elle est déjà à la tête de plusieurs clubs à Paris qu’elle gère d’une main de fer.
Je ré-écoute ses chanson, celles que tout le monde connaît, Les P’tits Papiers, La Grande Zoa… j’en découvre des dizaines d’autres, beaucoup moins populaires : une mine d’or.
Régine est une grande interprète. Une chanteuse réaliste qui manie l’art de raconter les histoires avec une facilité déconcertante, et une pointe d’insolence dans le regard. Gainsbourg, Barbara, son amie Françoise Sagan, Dabadie… ils ont tous écrit pour elle.
Régine était un monstre, une créature, une diva, une icône. Une petite fille de rien du tout dotée d’une ambition démesurée qui lui aura permis de se construire, de s’inventer une vie de reine, de s’imposer en véritable femme d’affaires à une époque et dans un milieu où les hommes dominaient. »
Héloïse Wagner