Marianne Basler, sublime dans l’adaptation du bouleversant récit
d’Annie Ernaux, prix Nobel de littérature 2022.
Annie Ernaux adresse une lettre à sa sœur morte deux ans avant sa naissance. Cette sœur dont elle découvre l’existence en entendant une conversation de sa mère. Les paroles « elle était plus gentille que celle-là » se gravent dans sa mémoire. Elle, l’enfant vivant, se construira contre elle, entre réel et imaginaire, au gré des objets, photos, paroles échappées. Annie Ernaux interroge le pourquoi du silence et son désir d’adresser cette lettre. Marianne Basler est cette voix, précise et douloureuse, attentive et consolante.
Autrice Annie Ernaux, texte paru aux éditions Nil
Mise en scène Jean-Philippe Puymartin et Marianne Basler
Avec Marianne Basler
Lumières Franck Thévenot – Musique Vincent-Marie Bouvot – Collaboration artistique Elodie Menant
Producteurs Reine Blanche Productions
Avec le soutien de l’ADAMI et de l’Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône
Photos © Julien Piffaut
Télérama
TTTT Marianne Basler donne aux mots leur densité, leur volume, leur chair.
L’Obs
Marianne Basler sublime.
La Terrasse
Marianne Basler incarne la pensée de l’écrivaine à l’œuvre. Elle en est même si convaincante qu’on a l’impression de voir l’autrice.
L’Humanité
Dans ce récit, cette appropriation du personnage de l’autrice, Marianne Basler est magistrale. Elle est, elle vit le personnage, son intensité, sa densité.
Figaroscope
Rien d’autre que la subtilité de l’interprétation. C’est comme si le texte s’écrivait devant nous. Splendide incarnation.