Parce qu’un prénom c’est important… La nouvelle comédie de Gilles Dyrek, mise en scène par Éric Bu
Un beau matin, Georges découvre que toutes les résidences autour de chez lui portent les prénoms de ses ex-compagnes : Villa Christine, Villa Adriana, Villa Clémentine… À peine cherche-t-il à éclaircir ce mystère qu’une nouvelle construction s’annonce : « Villa Emilie ». Serait-ce un présage ? Le prénom de son prochain amour ?
Je m’appelle Georges ; une comédie romantique qui déménage !
Texte Gilles Dyrek
Mise en scène Éric Bu
Interprétation Grégori Baquet, Mélanie Page, Marine Dusehu, Stéphane Roux et Etienne Launay
Scénographie Marie Hervé Illustration Marion Auvin Musique originale Stéphane Isidore Création lumière Cyril ManettaCostumes Christine VilersVidéo Léonard Assistante mise en scène Sophie Bouteiller
Atelier Théâtre Actuel, Fiva Production, IMAO, Louis d’Or Production, Théâtre Rive Gauche, RSC P , Théâtre Actuel La Bruyère
« Je m’appelle Georges » est une comédie romantique, mais empreinte d’une folie douce qui fait tout le sel de ce projet et la force de l’écriture de Gilles Dyrek. Partant d’un postulat surréaliste et poétique, Georges finira par se réconcilier avec l’amour dans les bras d’une femme aussi solaire que bien réelle. Ma mise en scène fait le choix de nous entraîner dans la tête de Georges, un univers mental et naïf : celui d’une sorte de BD géante, par le biais de décors dessinés et par l’incarnation, la fantaisie et l’inventivité des comédiens qui vont tout créer sur le plateau.
Et plus l’histoire d’amour entre « Elle » et Georges se concrétise, plus la mise en scène va vers l’épure, pour laisser toute la place aux personnages et à cette merveilleuse rencontre amoureuse.
Une distribution de rêve ; une Mélodie Page dont on ne peut que tomber amoureux, un Gregori Baquet aussi virtuose que drôle et touchant, tous les deux entourés de la loufoquerie de Marine Dusehu, Stéphane Roux et Etienne Launay… Une musique originale de Stéphane Isidore aussi élégante que les standards d’Henri Mancini, une scénographie jubilatoire de Marie Hervé sublimée par les animations délicates de Marion Auvin et la lumière précise de Cyril Manetta, des costumes aussi astucieux que classieux par Christine Vilers…
Avec tout ça, effectivement, « Je m’appelle Georges » ne peut être qu’une comédie qui déménage ! »
Éric Bu