Une comédie joyeuse et féroce de Shakespeare,
sur les méfaits de la rumeur
Le Prince Don Pedro d’Aragon et ses fidèles compagnons d’armes, le Signor Benedict et le comte Claudio, reviennent de la guerre. Derrière l’apparente insouciance de ces « années folles », un climat de tension règne : une dictature de la légèreté s’impose.
La comédie est joyeuse assurément mais elle sait aussi se montrer féroce. Dangereuse… D’un revers de mots, « Madame la Rumeur » fait tourner le ciel bleu à l’orage, les réputations sont salies et les destins sont brisés. Ce sont bien d’autres guerres que vont mener nos personnages : guerre contre l’amour, contre le hasard, contre le pouvoir… A l’heure où les réseaux sociaux règnent en maîtres, à l’heure où les amours sont consommées de façon boulimique, à l’heure où internet peut relayer une information sans en connaître la source, ce texte publié en 1600 n’a jamais autant résonné.
Auteur William Shakespeare
Adaptateur•rice•s et metteur•se•s en scène Salomé Villiers et Pierre Hélie
Distribution Arnaud Denis ou Simon Larvaron, Pierre Hélie, Clara Hesse, Didier Niverd, Etienne Launay ou Johann Dionnet, Bertrand Mounier, François Nambot, Violaine Nouveau, Georges Vauraz, Salomé Villiers Musique Charles de Boisseguin Décor Joao Neves Création lumières Denis Koransky Costumes Virginie H Scénographie François Verdeau Chorégraphie Johan Nus Assistant mise en scène Pierre-Louis Laugérias
Co-producteurs Prodster, Atelier Théâtre Actuel, PHT Productions et On ne va pas se mentir
Photos © Julien Jovelin
France Info
Une mise en scène virevoltante portée par dix interprètes inspirés, tous excellents. Un beau spectacle, d’une étonnante pertinence, dynamique et joyeux.
Le Parisien
Coup de cœur. Pétillant. Mise en scène enlevée et piquée de fantaisie,
tirant par moments sur le burlesque, jeu généreux et excellent. Un régal.
WebTheatre
Beaucoup de splendeur. Grâce notamment à l’élégance des mouvements, le sens collectif de la troupe, un décor qui respire et l’entrain de la musique.
Chaque mot porte, chaque nuance s’entend. À classer parmi les vrais bonheurs théâtraux.